Comme
Paris et d'autres grandes villes, Nancy,
Dombasle et Lunéville furent bombardées pendant la Grande Guerre
par un canon de longue portée longtemps
confondu avec "La Grosse Bertha.
Le
canon, un 38 cm SK-LK/45 "Max", d'une portée de plus
de 35 km, mis au point par l'Amiral Max Rogge
fut également désigné sous le nom de "Lang
Max" et "Brummer "signifiant
"Le
grogneur".
Ce n'est que beaucoup plus tard que
les Nancéiens le surnommèrent
"Le Gros Max".
Son
installation, dans le Bois du Chaumont, débuta
au printemps 1915. Près
d'un millier hommes furent affectés à la
construction du pas
de tir bétonné avec galeries
souterraines et voies ferrées. Un terrain
d'aviation et différents leurres dispersés
dans les
environs de Hampont complétèrent
l'installation.
L'achèvement
des travaux, qui transformaient entièrement
le
secteur devait coïncider
avec l'offensive de
Février 1916 sur Verdun
Mais
si de nombreux
bombardements français
perturbèrent régulièrement
le bon déroulement des travaux ils
ne purent empêcher l'installation
du canon
qui,
dès le
1° Janvier 1916, tira son premier projectile sur
Nancy.
Plus d'une centaine d'obus
d
'un mètre de haut et renfermant entre
115 et 125 kg d'explosifs furent envoyés sur l'agglomération nancéienne
faisant 28 morts, 74 blessés et occasionnant
d'importants dégats matériels.
Le
17 janvier 1917 le "Gros Max se tut définitivement
et disparut aussi secrètement
qu'il était arrivé.
Comment
se présentait cette pièce
gigantesque ? et qu'en reste-il
? c'est ce que nous vous proposons
de découvrir sur ce site.
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